Aussitôt élu Patriarche, il convoqua à Rome le Synode National du 1911, en vue d'une meilleure organisation de l'Eglise Arménienne Catholique.
Mais les évêques du synode, à peine rentrés chez eux, furent happés par les événements: des massacres furent perpetrés à l'échelle de l'Empire Ottoman, contre les Arméniens (1915-1922).
19 diocèses, 110 missions, 156 églises, 32 couvents et monastères, 6 séminai-res, 300 prêtres, 270 religieuses et religieux, 148 écoles et des centaines de milliers de fidèles furent emportés par la furie meurtrière. Le labeur de 200 années de Catho-licisme arménien fut anéanti, outre la mort d'un million et demi d'Arméniens, victi-mes du premier génocide des temps modernes.
Tout était à refaire.
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Mgr. Terzian, le malheureux patriarche, réunit à Rome, en 1928, une seconde fois ses évêques rescapés du génocide, dans le but de réorganiser son Eglise de l'après-massacre (ou ce qu'il en restait). On décida en premier lieu de transfèrer le Patriarcat à Bzommar, à son ancien siège historique, d'où 60 ans avant, il était parti plein d'espoirs et de projets.
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